Candidature d'Eredias Astracier [Accepté]

Informations administratives

 
Nom : Astracier
Prénom : Eredias
Âge : Trois cent soixante-dix-huit ans
Race : Kaldorei
Origine : Inconnue - Kalimdor
Taille : Deux mètres seize
Poids : /
Occupation/métier : Ingénierie & Balistique
Classe sociale : Populaire
 
 

Informations familiales :

Père (Adoptif) : Terelion Astracier - Décédé
Mère : Inconnue
Frère/soeur : Aucun connu
Conjoint : /
Enfants : /
 
 

Questionnaire :

Quelles sont vos principales expériences passées ?

→ Recueilli dès mon plus jeune âge par un bâtisseur de lanceur de glaives, j’ai passé mes trois siècles d’existence à peaufiner mon savoir-faire dans la mécanique. Assigné aux avant-postes de surveillance de la présence silithide au sud de Kalimdor, mon parrain m’a enseigné l’art de la balistique et de l'archerie. Pour ainsi dire, tout ce qui touche aux projectiles m’est comme un domaine de prédilection.

C’est en rejoignant l’Alliance que j’ai pu étendre ce savoir jusqu’à l’ingénierie naine et gnome, si bien que les fusils ont eu tôt fait de remplacer en bonne partie (si ce n’est totalement) le reste de mon artillerie. Toucher au synthétique et lui donner vie a quelque chose de grisant, quelque chose que mon peuple ne partage pas.

Pour désigner quelques-unes de mes affectations passées, je ne trahirais aucun secret si je vous disais que j’ai été assigné à des opérations de sabotage contre les forces de l’empereur Thaurissan, lors de la chute du Mont Rochenoire. J’ai rallié mon shan’do à Silithus pour participer au ravitaillement de la Force de Kalimdor. Et je fus – dans une moindre mesure – aide de camp durant le Tournoi d’Argent, en tant qu’énième représentant des Darnassiens à cet évènement. Ma dernière bataille en date fut, comme beaucoup des miens, la Guerre des Épines. Mais je ne m’étalerai pas au vu du relatif succès de l’opération – j’étais néanmoins chargé de coordination aux côtés de mon shan’do, maître en balistique qu’il fut jusqu’à son ultime bataille.

Fort de ma première expérience aux Steppes Ardentes, mon employeur, Hulfor Dignecoeur, magistrat de Forgefer, devint mon recommandeur récurrent. Je lui dois la plupart de mes postes dans le domaine de la Recherche (archéologique et technologique), lequel remplit ces intervalles entre plusieurs des évènements cités ci-dessus. Aujourd’hui, et contre toute attente, le voilà être mon binôme et compagnon de voyage. Vous devriez d’ailleurs trouver son formulaire en même temps que le mien (et si vous trouvez le mien indigeste pour sa densité ou sa plume, je vous laisse imaginer le sien).


Avez-vous des compétences pouvant être utiles à la Colonie ? Si oui, lesquelles ?

→ Pour reprendre un terme grossier mais néanmoins parlant, je suis doué en bricolage. Allez savoir si Verbourg en a besoin, mais aucun objet mécanique n’est hors de ma portée. Pour peu que j’aie les composants en mains, il m’est possible de produire des armes à feu ; réparer et construire des engins à fonctions variées est aussi dans mes cordes (et quand je dis « variées », on rentre dans l’échelle de mesure d’un bricoleur gnome, c’est dire).

Je doute que vous ayez des engins de siège, mais sait-on jamais : je peux optimiser leur vélocité de quelques techniques de mon crû. Au moins pourrais-je m’occuper d’éventuelles arbalètes, même de poing.
Du reste, je peux tailler un arc et ses flèches, m’en servir (et l’équiper de poulies, même si la chose horripile les plus traditionnalistes des chasseurs).

En revanche, le stéréotype voudrait que je sois en phase avec le corps métaphysique de la Nature, un être nimbé de spiritualisme. Oubliez. Le mien a ses limites.


Quelles sont vos motivations à rejoindre cette Colonie ?

→ L’opportunité ; une nouvelle perspective de la Vie. Voyez-vous, les miens vivent dans une stase qui ne leur a jamais été salvatrice. À réfuter le monde, ils ont été finalement dépassés par celui-ci. J’ai bien compris que ce n’est pas avec eux que mon avenir me tend les bras. Votre structure évoque les bienfaits de la persévérance et de la méritocratie. Ce sont des valeurs qui me parlent, et dans lesquelles je pense pouvoir établir un lien mutuellement profitable avec votre communauté.
Laissez-moi une chance et je ferai valoir les vertus de la technologie, pan de l’existence jusqu’alors bien trop renié. Les Faiseurs l’ont légué, alors pourquoi votre domaine s’en priverait-elle ?

Monsieur Eredias Astracier,

Mes comparses et moi-même nous félicitons de l'intéret teinté de pragmatisme que vous portez à notre colonie et vous en remercions vivement. La Lumière sait qu'il est rare de trouver une personne telle que vous, si ce n'est unique parmi les siens, et qui plus est disposant de compétences louables pouvant s'avérer plus que nécessaires au fonctionnement d'une petite colonie au coeur de terres hostiles.

Votre verve vous honore, monsieur, j'ai bien lu vos mots et elle n'est en aucun cas indigeste, mais plutôt révélatrice de celui que vous êtes, un homme réfléchi et éduqué, qui sait ce qu'il veut et où il va. Je n'irais pas par quatre chemins en vous disant clairement que votre profil m'intéresse personnellement, et qu'il a également su attirer l'attention des autres membres du conseil. J'apprécie notamment l'effort de transparence dont vous avez fait preuve en évoquant votre spiritualité limitée. Verbourg se veut terre d'accueil pour les nombreux réfugiés de votre peuple et de Gilnéas, pourtant, nous étions devenu réticents à accueillir certains enfants des étoiles après une mauvaise expérience ayant manqué - par une mort prématurée de nos fondateurs - mettre à mal l'idéaliste projet que nous portons. De fait, il est évident que nous ne sommes pas là en despotes souhaitant mettre à leurs pieds la faune et la flore farouches des Grisonnes, mais les différences de points de vue, de modes de vie et de cultures font qu'il fut difficile pour nous de mener une viable collaboration avec les vôtres, bien qu'avec vous la question ne se posera probablement pas.

Vos compétences martiales et tactiques, quant à elles, sauraient si bien exploitées vous offrir le potentiel de devenir indispensable à notre défense. Les Grisonnes sont des terres merveilleuses mais dont la rente se fait sentir. Le danger rôde, parfois sur deux pattes plutôt que quatre, armé des pires poisons et des lames les plus aiguisées.

Si votre désir de rejoindre Verbourg est toujours d'actualité et que le danger comme la rudesse d'une vie simple ne vous rebute pas, sachez qu’un navire affrété à nos frais, l’Étourneau, prendra le départ depuis le port d’Hurlevent pour Port-Valgarde le vendredi treize de ce mois à la vingt-et-unième heure. Nous vous attendrons sur place à Port-Valgarde où nous pourrons alors nous entretenir de vive voix et vous accorder notre réponse finale.

À l'intention des représentants de Verbourg.

Madame Von Scheel, Chevalier Corbin.

Eredias et moi-même accusons réception de vos missives avec un engouement certain. C'est en toute spontanéité que nous vous réaffirmons notre prétention sincère à intégrer Verbourg et à y contribuer pleinement, comme notre volonté de vous rejoindre à Port Valgarde.
Hélas, nous avons pêché par excès de zèle ; en prévision de notre départ au Norfendre, nous avons voyagé jusqu'au port de Menethil pour y entreprendre notre périple sur un navire marchand. Du fait des bifurcations de notre transport et de sa brève escale à Tol Barad j'ai bien peur que nous ne puissions atteindre Valgarde aussi promptement que l'Etourneau.

Je vous présente nos plus plates excuses quant à ce manque de ponctualité saugrenu, nous ferons au mieux pour honorer votre invitation le plus vite possible.

Respectueusement,
Hulfor Dignecoeur.