Candidature de Térence Tourguet [Acceptée]

Informations administratives

Nom : Tourguet.
Prénom : Térence.
Âge : 41 ans.
Race : Humain.
Origine : Royaume de Hurlevent - La Marche de l'Ouest.
Taille : 2m20 ? Un grand gaillard taillé comme une montagne.
Poids : 150 kg ? Aussi gros qu'une barrique.
Occupation/métier : Fermier - Homme à tout faire.
Classe sociale : Roturier.


Informations familiales :

Père : Michel Tourguet (décédé)
Mère : Amanda Tourguet
Frère/soeur : Hector Tourguet ; Damien Tourguet ; Maréchal Tourguet (décédé) ; Céline Vignerond (mariée) - André Tourguet - Anaïs Tourguet
Conjoint : Sarah Tourguet (de la famille Préchamp)
Enfants : Julie (15 ans) et Eliot (9 ans)
Animaux : Coquille, un chat chasseur de rongeurs.


Questionnaire :

Quelles sont vos principales expériences passées ?
→ Pas grand chose, hélas. Je ne suis pas l'un de ces aventuriers qui aurait gambadé à travers le pays en quête d'or et de gloire. Ni un soldat décoré pour ses faits d'armes, et encore moins un champion ayant terrassé d'hideuses créatures. Bref, je n'ai guère d'expériences à partager, et mon histoire est bien pâle en comparaison à celles que l'on peut entendre dans les tavernes.

Ma vie n'a pas été paisible pour autant, loin de là, mais je n'ai que trop rarement quitté ma terre. Une terre que j'ai appris à dompter, vivant à la dure et pendant un temps, sans rien dans l'assiette. Une vie difficile, pour sûr, mais riche d'apprentissages et d'anecdotes. Des friches à défendre bec et ongle contre des meutes de gnolls. Des sécheresses interminables et des pillages incessants de bandits. Deux mômes à surveiller tout en s'acharnant à la tâche, dans les champs, pour au final n'en récolter que de maigres grains. Malgré tout, ces évènements m'ont offert quelques astuces et un savoir-faire manuel qui se fait trop rare de nos jours.


Avez-vous des compétences pouvant être utiles à la Colonie ? Si oui, lesquels ?
→ Fermier de père en fils depuis plusieurs générations, je connais mon métier comme le fond de ma poche trouée. Faire pousser du blé, des légumes, c'est mon domaine. Défricher la terre, tailler la mauvaise herbe, labourer, planter, récolter… Toutes ces tâches m'ont été transmise par mon défunt paternel et j'applique à les répéter encore et encore. Donnez-moi une terre aride, et j'en ferai une plantation d'oignons !

→ D'après ma femme, je suis plutôt débrouillard. Il le faut, avec une famille comme la mienne. Et une ferme réclame de nombreux travaux. Travailler le bois, réparer ou fabriquer des meubles, préparer la popotte, élever quelques animaux… J'ai même quelques notions dans la forge, mais je ne fais que tâter le terrain. Mes créations sont rustiques et trop souvent laides, mais tant qu'elles fonctionnent, je m'en contente !

→ N'allez pas croire que mon travail m'empêche de distribuer quelques gnons ! A la Marche, la vie y est difficile et on doit lutter pour garder la tête hors de l'eau. Je n'ai peut-être pas la talent d'un maître d'armes, ni l'entrainement d'un milicien, mais je sais user de ma fourche et de mes poings comme personne ! Défendre mon lopin de terre contre la vermine, c'est l'une de mes activités préférées. Allez donc demander aux gnolls ce qu'ils en pensent ! Et le dernier bandit qui a tenté de pénétrer dans mon giron, je lui ai criblé son derrière de gros sel à l'aide de mon vieux tromblon.

→ J'avais un défricheur automatique à une époque. Une machine gobeline similaire à un épouvantail qui tombait plus souvent en panne qu'elle ne m'aidait. Elle m'a coûté un bras, d'ailleurs, et je viens à peine de terminer le remboursement d l'empreint. Je la réparais à l'époque en lui donnant des coups de pieds et en le frappant avec un marteau. Cela fait de moi… un ingénieur, non ? Bref, un jour le défricheur a calé sur place et s'est emballé en tournoyant telle une toupie tout en fonçant droit devant lui. Je ne l'ai jamais retrouvé…


Quelles sont vos motivations à rejoindre cette Colonie ?
→ Je vais la faire courte ; La Marche de l'Ouest n'a plus rien à nous offrir. Ma terre que j'aime temps ne fait plus pousser que des brins d'herbes secs et des chardons. Les rares points d'eau sont disputés et la faune se fait à chaque jour de plus en plus envahissante. Plus jeune, j'aurai haussé les épaules et j'aurai affronté ces épreuves comme un homme. Mais aujourd'hui… je me sens usé. Même notre puit est désormais vide de sa source.

On dit que la guerre que notre Alliance mène contre la Horde s'enlise. Elle engloutie nos réserves et je ne connais que trop bien la suite de l'histoire. Je me souviens de l'arrivée des affamés à la Marche de l'Ouest après l'assaut sur le Norfendre, et des problèmes que cela a engendré. Et voilà que le cycle recommence. Il me faut un nouveau départ. Pour moi, mais surtout pour mes enfants. Ma famille mérite mieux. C'est en allant vendre quelques denrées à un marché à Comté-de-l'or que j'ai trouvé votre affiche et le projet de Verbourg. J'ai longtemps discuté de cette idée de nouveau départ avec ma Sarah, et nous avons opté pour cette solution.

Je suis bien conscient que le Norfendre n'est pas une terre d'asile sûre et facile. C'est même tout le contraire, dit-on. Et pourtant, vivre dans une région désertifiée, où les charognards et les larrons écharpent ses habitants, où la terre ne donne que de la poussière et des ronces, n'a rien d'un luxe. Je suis prêts à relever mes manches et à vous aider de mon possible pour faire de votre colonie une terre agréable et paisible.

J'ai vendu pour une miche de pain la parcelle de mes aïeux, démonté ma vielle cabane où nous vivions et entassé nos objets et meubles de valeurs sur la charrette de mon oncle Charlie. J'arrive avec mon épouse et mes enfants vous retrouver dans l'espoir d'habiter une terre plus accueillante et prospère. J'espère que leur présence à mes cotés ne portera pas ombrage à votre colonie, mais je ne peux pas les abandonner - même pour un temps - en Hurlevent. Nous sommes liés et unis. Et le chat aussi.

Dans l'attente de votre réponse, je loge sur les quais de Hurlevent en quête d'un navire prêts à lever l'ancre pour le Norfendre et ses lointaines Grisonnes.

Térence Tourguet.

HRP:

Monsieur Tourguet,

J’ai parcouru votre candidature avec la plus grande attention. Ci-fait, il est peu de chose que je puis exprimer, si ce n’est une profonde fierté. La fierté de savoir que, posant le regard sur Verbourg, vous avez décidé qu’en celle-ci résiderait votre avenir. Je m’en félicite et je vous en félicite tout autant.

Car oui, lisant votre lettre, j’ai su que vous étiez l’une de ces personnes dont Verbourg a besoin pour grandir. Et ce pas uniquement grâce à vos compétences, mais également car je peux sentir, de vos mots, que vous êtes un homme de principe.

Vous n’êtes pas un aventurier, ni un soldat ou même un champion, comme vous l’avez dit. Mais il n’est pas nécessaire de fouler le sentier de la guerre pour être un héros. Vous êtes un héros de l’Alliance, Monsieur Tourguet, car vous avez nourri le peuple. Vous êtes un héros pour votre famille, celui qui la protège et subvient à ses besoins.  Je connais le destin tragique de la Marche de l’Ouest. Vous et bien d’autres êtes restés sur le carreau, mais faites-moi confiance, Verbourg saura accueillir quelqu’un tel que vous, et le traiter avec la dignité qu’il mérite.

Et de vos valeurs, votre famille fait donc partie. L’amour a déjà bourgeonné à Verbourg, sachez-le, néanmoins vous seriez le premier à fouler nos terres, accompagné de femme et enfants. Et si c’est une chose magnifique, c’est là que je me dois d’émettre un « mais ».

Vous l’avez dit vous-même, les terres du Norfendre ne sont pas les plus hospitalières qui existent, loin de là. Pour l’heure, notre colonie est encore jeune, ses infrastructures limitées. En l’état actuel des choses, je ne saurais ainsi assurer la sécurité d’une épouse et de deux enfants. Vous comprendrez qu’en tant que Paladin, je n’accepterais pas de prendre de tels risques. Ceci-dit, voici ma proposition :

Vous nous rejoindrez à Verbourg alors que votre famille demeurera à Port-Valgarde. L’endroit est sûr, loin des batailles et toujours occupé par l’Alliance. Vous à nos côtés, vous participerez activement à ériger les défenses et structures qui feront de Verbourg un endroit sûr pour nous tous. Ci-fait, les vôtres pourront nous rejoindre à Verbourg.

J’ai bien compris que vous étiez unis comme les cinq doigts de la main, Monsieur Tourguet. Mais pour que Verbourg puisse fleurir, des sacrifices sont nécessaires. Voyez ceci comme une épreuve que vous et vos aimés devront surmonter pour vous offrir un avenir meilleur. Bien entendu, Verbourg s’engage à couvrir les frais relatifs au séjour de votre famille à Port-Valgarde.

J’espère de tout cœur que ce compromis vous semblera raisonnable. Vous avez l’assurance que vous ne laisserez personne derrière, Valgarde ne se trouvant qu’à quelques heures de marche de notre Colonie.

Un navire sera affrété pour quitter Hurlevent vers Valgarde le vingt de ce mois. Il récupérera les futurs colons dont vous et votre famille, je l’espère. Sachez que la décision finale de vous recruter ou non sera prononcée une fois sur place à Valgarde, après entretien avec notre Dirigeante, moi-même et d’autres représentants. Mais si mon compromis vous semble réaliste et que vous décidez de venir jusqu’à nous, je gage que votre adhésion à Verbourg ne sera plus qu’une question de temps.

Que la Lumière vous baigne, vous et votre famille,

Drokan Fortepoigne
Représentant de la Défense de Verbourg

HRP :