Candidature d'Hulfor Dignecoeur [Acceptée]

Informations administratives

 
Nom : Dignecoeur
Prénom : Hulfor
Âge : Trois cent six ans
Race : Nain
Origine : Loch Modan
Taille : 1m25
Poids : 60 kg
Occupation/métier : Magistrat, au service de Forgefer
Classe sociale : Barbe-de-Bronze

Informations familiales :

Père : Kaldor Dignecoeur (décédé)
Mère : Fulma Dignecoeur (décédée)
Frère : Daltar Dignecoeur, maître forgeron.
Conjointe : Ismyr Dignecoeur, tenancière de commerce
Enfants : Helda Fougueroche, fille ainée, adjointe au sénat
- Ankor Dignecoeur, fils cadet, Sergent-Major
 

Questionnaire :

Quelles sont vos principales expériences passées ?

→ Fort d'une longévité inhérente à mes semblables, c'est au service du clan Barbe-de-Bronze que je l'ai mise à profit, et ce au cœur même de la sphère politique naine.

Pendant deux siècles, il m'a été confié la charge de Magistrat, conjuguée par une fonction de sénateur à l'instauration du Conseil des Trois Marteaux. Ainsi, j'ai œuvré dans l'honneur que nécessite un pareil titre : notamment dans la défense du territoire nain - gestion des ressources, du renseignement et des patrouilles -, ou encore dans le corps diplomatique relatif à l'Alliance. Parmi mes assignations, il figure la supervision de projets de la Ligue des Explorateurs au Norfendre et en Pandarie, dans le cadre de fouilles à haut risques.

Avez-vous des compétences pouvant être utiles à la Colonie ? Si oui, lesquelles ?

→ Si mon parcours laisse à penser que mes compétences relèvent uniquement de l'administration, il n'en est rien. À vrai dire, c'est un tout autre panel de savoir-faire que j'aimerai mettre au profit de Verbourg. : l'orfèvrerie, l'enchantement et la magie.  
Autant de domaines minutieux qui illuminent mon esprit et qui m'ont jusqu'alors permis de faire quelque chose de mes mains, quand elles n'étaient pas liées par le devoir.

Quelles sont vos motivations à rejoindre cette Colonie ?

→ Mes motivations sont aussi nombreuses qu'importantes, dans la mesure où me désengager de mes fonctions représente un changement d'environnement radical.
C'est avec une considération des plus pointilleuses que je vous adresse pourtant cette volonté qu'est la mienne, alors que la balance penche en ma défaveur dans une vie politique qui ne fait que trop durer.
Il devient vital pour moi comme pour mes proches de passer le flambeau, afin de me retirer dignement pour mener une vie plus puritaine, loin des sempiternels conflits claniques. Il s'agit pour moi d'une occasion de m'épanouir dans mes passions et de les mettre au service d'une communauté humble et dépourvue de malice.

Quant à mon intérêt tout particulier pour votre colonie, sachez qu'il dépasse amplement les simples désirs d'évasion d'un vieux nain. J'ai retrouvé à travers votre journal la fougue qui m'incarnait autrefois, le désir d’œuvrer pour une cause juste et sans ambiguïté ; autant de points communs qui m’incitent à m'investir dans une pareille entreprise. Des somptueuses pièces artisanales aux contes et poèmes délectables, tout m'a convaincu du bien-fondé de Verbourg, une colonie fidèle à l'intellect humain et à ses valeurs.
C'est avec un plaisir non dissimulé que je souhaiterai l'agrandir de ma présence, et de celle de mon indéfectible compagnon de fortune répondant au nom d'Eredias Astracier.

Dans l'attente de votre réponse, je vous fait part de mes salutations distinguées.
Respectueusement,
Hulfor Dignecoeur.

Monsieur Dignecoeur,

Avant tout, la colonie de Verbourg se félicite de l'intérêt que vous portez à notre jeune projet, et vous remercie pour votre volonté de contribuer à la construction d'un rêve partagé par tant d'âmes.

J'ai lu avec la plus grande attention vos mots, et je dois avouer que votre profil n'est pas passé inaperçu parmi les nôtres. Voilà maintenant des mois que nous survivons aux Grisonnes, nous rapprochant chaque jour de la concrétisation de tant d'efforts. Les rouages de la politique nous étaient, et sont encore, partiellement nébuleux, et notre apprentissage s'est fait par l'expérience, les essais, et les erreurs. Nous sommes loin des systèmes habituels de gouvernement, qu'ils soient issus des monarchies ou des clans.

Beaucoup estimaient que la véritable difficulté de ce projet résidait dans son emplacement. C'est partiellement vrai, le Norfendre est une terre rude où la survie n'est pas toujours évidente, les ennemis nombreux, le climat sans clémence, et l'isolation parfois difficile. Mais le véritable défi est de créer une société basée sur le mérite, l'égalité, et qui offre la possibilité à chaque colon d'avoir une voix qui compte afin d'avoir un mot à dire sur son propre destin. Je réalise l'idéalisme et la naïveté qui émanent de telles affirmations, mais ironiquement, ce sont les difficultés quotidiennes que nous impose ce nouveau foyer qui rendent l'idée faisable.

Cela n'empêche pas que votre expérience pourrait nous être extrêmement utile, si vous estimez être capable de l'adapter à une telle société. Que ce soit pour aider à la gestion des ressources ou contribuer au développement des relations diplomatiques de la colonie, je pense que vous ne manquerez pas de tâches. En ce qui concerne vos compétences magiques, celles-ci sont toujours les bienvenues, surtout l'enchantement. Je vois en vous un élément qui a le potentiel de devenir indispensable au développement de Verbourg, et j'ose espérer que vous êtes surtout prêt à transmettre votre savoir aux plus jeunes, parce qu'en fin de compte, ce foyer que nous sommes entrain de construire a pour objectif d'accueillir les générations futures.

Si votre désir de rejoindre Verbourg est toujours vif et réel, sachez qu’un navire affrété à nos frais, l’Etourneau, prendra le départ depuis le port d’Hurlevent pour Valgarde le vendredi treize du neuvième mois à la vingt-et-unième heure. Nous vous attendrons ensuite sur place à Port Valgarde où nous pourrons alors nous entretenir en face à face, et vous accorder notre réponse finale vis-à-vis de votre candidature.



Qu'Elle vous garde,

À l'intention des représentants de Verbourg.

Madame Von Scheel, Chevalier Corbin.

Eredias et moi-même accusons réception de vos missives avec un engouement certain. C'est en toute spontanéité que nous vous réaffirmons notre prétention sincère à intégrer Verbourg et à y contribuer pleinement, comme notre volonté de vous rejoindre à Port Valgarde.
Hélas, nous avons pêché par excès de zèle ; en prévision de notre départ au Norfendre, nous avons voyagé jusqu'au port de Menethil pour y entreprendre notre périple sur un navire marchand. Du fait des bifurcations de notre transport et de sa brève escale à Tol Barad j'ai bien peur que nous ne puissions atteindre Valgarde aussi promptement que l'Etourneau.

Je vous présente nos plus plates excuses quant à ce manque de ponctualité saugrenu, nous ferons au mieux pour honorer votre invitation le plus vite possible.

Respectueusement,
Hulfor Dignecoeur.

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